Plusieurs personnes profitent quand une œuvre d’art est revendue – mais pas l’artiste.
Le droit de suite permettant aux artistes visuels de percevoir 5% du produit de la revente de leurs œuvres – comme ils le font dans au moins 94 autres pays à travers le monde.
CARFAC milite depuis de nombreuses années en faveur du droit de suite des artistes. Voici un résumé de notre proposition d’application du droit de suite.
Le droit de suite est une redevance qui permet aux artistes de recevoir une part de la richesse qu’ils et elles créent. Il est particulièrement avantageux pour les artistes autochtones et les artistes âgé·e·s. De plus, l’institution du droit de suite harmoniserait le Canada avec bon nombre de ses partenaires commerciaux internationaux. Enfin, une telle mesure s’ajouterait aux nombreuses façons dont le gouvernement fédéral peut aider les artistes en arts visuels à se rétablir de la pandémie et à connaître la prospérité dans les années à venir.
Pourquoi est-ce important ?
Il est fréquent qu’une œuvre n’atteigne pas sa pleine valeur lors de la vente initiale. En effet, cette valeur croît au fur et à mesure de la consolidation de la réputation de l’artiste.
La célèbre gravure de Kenojuak Ashevak, The Enchanted Owl, a été vendue pour 24 dollars dans les années 1960. Elle a ensuite été revendue pour 158 500 dollars. Ashevak n’a reçu aucun paiement de cette vente.
Aidez CARFAC à introduire le droit de suite des artistes au Canada.
Comment vous pouvez nous aider
Il y a encore tant à faire ! Votre appui est crucial. Nous travaillons sur une campagne qui valorise les artistes en tant que défenseur·e·s et porte-parole de cette cause. Si le droit de suite est une cause qui vous tient à cœur, faites-le nous savoir !
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