Commentaires de marchands d’art et de collectionneurs canadiens
« Nous collectionnons des œuvres d’art depuis 50 ans, et j’ai toujours porté un intérêt particulier à la carrière de jeunes artistes canadiens dont nous acquérons des pièces. Nous avons donné des centaines d’œuvres de ces artistes au Musée des beaux-arts du Canada, à la Galerie d’art Beaverbrook, au Musée des beaux-arts de l’Alberta, à la Galerie d’art de l’Université Carleton et à la Galerie d’art d’Ottawa. Toutefois, ce n’est pas suffisant pour appuyer leur carrière. Les artistes ont besoin de retombées plus directes ; pour soutenir nos artistes, il est essentiel d’introduire au Canada le Droit de suite applicable à la revente des œuvres d’art. » – Glenn et Barbara McInnes, Ottawa
« À mes yeux, il ne s’agit que d’un petit montant à payer à nos artistes, et ils y ont droit. Notre galerie a déjà adopté la pratique de payer le pourcentage du droit de suite aux artistes que nous représentons. En ma qualité de propriétaire d’une galerie, je vois souvent de jeunes artistes vendre leurs oeuvres à des prix grandement inférieurs à leur valeur, des prix qui ne leur permettent pas de gagner leur vie. Ils agissent ainsi pour essayer de percer dans le marché des arts et de s’établir, dans l’espoir qu’un jour, ils seront rémunérés adéquatement pour leurs oeuvres. Si l’on ne crée pas un milieu où c’est possible pour eux d’y arriver, les jeunes talents, frustrés par une industrie qui ne les soutient pas, continueront à se tourner vers d’autres professions. » – Gina Fafard, copropriétaire de la Slate Fine Art Gallery, Regina
« À la Galerie Cube, nous nous engageons à honorer l’artiste à l’origine de l’œuvre, au moyen du Droit de suite, et il me semble que toutes les galeries et tous les marchands devraient faire de même. Non seulement j’appuie l’introduction du Droit de suite dans la loi, mais Cube paie déjà à l’artiste des droits de suite. Depuis nos débuts, il y a neuf ans, nous versons un pourcentage à l’artiste, qu’il s’agisse de la revente d’œuvres tirées de nos propres collections ou de notre exposition-vente annuelle. Pour moi, cela se passe de discussion : c’est tout simplement la bonne chose à faire. » – Don Monet, Cube Gallery, Ottawa
« Je suis tout à fait en faveur du droit de suite, je ne vois pas comment il pourrait avoir un impact sérieux pour un marchand d’art ou une maison d’enchères, dit Y.M. Whelan, de la galerie yumart, à Toronto. Il s’agit d’un geste juste et éthique qu’il faut poser. Sans artistes pour réaliser les œuvres, les commerçants et les maisons d’enchères n’auraient rien à vendre. » – Y.M.Whelan, yumart, Toronto
« J’ai un intérêt soutenu pour le développement d’un marché de l’art solide, en particulier ici, dans le Nord. Or, cela ne peut se produire que si toutes les parties concernées bénéficient de l’accroissement de la valeur des œuvres d’art ». – Joan Ferneyhough, Ferneyhough Contemporary, North Bay, Ontario
«Je suis tout à fait favorable au droit de suite. Il semble raisonnable que les artistes puissent recevoir une part des fruits de leur propre réussite. A titre de galeriste commercial à Hamilton, j’ai effectué peu de transactions sur le marché secondaire, mais ce secteur ne peut que se développer dans l’avenir. » – David Brace, b contemporary fine art, Hamilton
Commentaires de professionnels du marché de l’art en Angleterre
« Les ventes sont demeurées aussi vigoureuses depuis l’entrée en vigueur de la loi. Les clients n’ont pas mentionné qu’ils refusaient d’acheter à cause des redevances. En fait, cette loi n’a pas suscité beaucoup de débats. » – Glenn Scott-Wright, Victoria Moro Gallery, London, England
« Nous avons eu deux saisons très réussies, et la loi sur le droit de suite n’a pas eu d’effet notable, » selon un porte-parole de Christie.
– Huffington Post, septembre 2012
Le gouvernement du Nunavut
« Les artistes inuits ont offert à un public international leur vision du monde, et construit un secteur économique qui crée des emplois et qui se traduit par des dizaines de millions de dollars chaque année investis dans l’économie du Nunavut. Aujourd’hui, nous ajoutons notre voix pour appuyer le droit de suite de l’artiste, et pour inciter le Canada à adopter une loi essentielle en ce sens. » – Peter Taptuna, ancien premier ministre du Nunavut
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