Le 25 septembre 2019 — L’association nationale des artistes des arts visuels (CARFAC) est heureuse d’annoncer que Lou-ann Ika’wega Neel recevra le nouveau prix Tony Urquhart en récompense de son dévouement et de sa contribution au secteur canadien des arts visuels. Le prix sera remis a notre rassemblement national let 27 septembre.
![](https://gallery.mailchimp.com/ce5f1b5ea3199a362745f9957/images/a32babfc-1d8a-4f55-9136-07b5f80c5217.jpeg)
Lou-ann est issue des peuples Mamalilikulla et Kwagiulth des Kwakwaka’wakw (le peuple Kwak’wala). Elle est née à Alert Bay, en Colombie-Britannique, mais elle a vécu une grande partie de sa vie à Victoria, dans les territoires traditionnels non cédés du peuple Lekwungen. Lou-ann est une artiste en arts visuels qui crée avec le textile, la bijouterie, l’illustration, la peinture et le design numérique ; plus récemment, elle a fait son apprentissage en sculpture sur bois auprès de son frère, Kevin Cranmer, un artiste ‘Namgis. Lou-ann, bénévole active au sein de la communauté artistique autochtone depuis les 40 dernières années, s’est spécialisée dans le droit d’auteur et dans les droits de propriété intellectuelle des artistes autochtones, de leurs familles, de leurs communautés et des Nations au sens large.« Je crois que les artistes et les communautés de pratique autochtones devraient être reconnus et soutenus au même titre que les autres artistes et organismes artistiques de la Colombie-Britannique et du Canada. Mon objectif est donc de m’assurer qu’il existe des organismes artistiques autochtones établis pour fournir le type de soutien nécessaire et pour assurer le transfert de nos traditions uniques aux générations futures d’artistes autochtones. » — Lou-ann Neel
Lou-ann s’est jointe au Royal BC Museum en avril 2018 à titre de spécialiste du rapatriement d’objets sacrés et de biens culturels autochtones ; elle est membre de CARFAC depuis 2001.
« C’est véritablement un honneur de travailler en étroite collaboration avec les communautés des Premières Nations de Colombie-Britannique afin de régler les questions de rapatriement. Je crois qu’il s’agit d’une merveilleuse occasion de renouer avec les artistes autochtones et de leur faire connaître les histoires, les chansons, les danses, les emblèmes et autres objets importants qui ont été créés par leurs communautés respectives. Je pense que c’est important pour revitaliser ces pratiques et veiller à ce qu’elles soient effectivement transmises aux prochaines générations d’artistes autochtones. Je suis très reconnaissante de cette occasion qui se présente à moi, et je me réjouis de m’atteler à la tâche importante qui sera accomplie au cours des prochaines années. »